Notre-Dame-des-Landes et effet de serre

Publié le par UDB Saint-Nazaire

Pétition 9 millionsLe "dossier" de l'ACIPA impressionne par sa "solidité" et son "objectivité" les opposants au transfert de l'aéroport. J'y trouve personnellement des faiblesses difficilement excusables comme cette allusion au "gaz effet de serre créés par un trafic pouvant aller jusqu'à 9 millions d'avions".
Peu importe ici que ce nombre soit atteint ou non. La faiblesse, c'est de l'utiliser pour donner la mesure d'un effet de serre lié à la mise en service du nouvel équipement.
Or, si on peut avoir une certitude, c'est en effet que le trafic de cet aéroport sera essentiellement un trafic de substitution. Ses passagers de 2017 existent déjà pour la plupart, la majorité à Nantes-Atlantique, les autres dans les trains et avions qui les conduisent prendre l'avion à Paris et en revenir. Que le trafic global monte ou baisse, les usagers seront peu en proportion à être "créés" par l'aéroport. Ils pourront ou ne pourront pas éviter Paris, mais ils prendront l'avion. L'argument n'est donc que très marginalement opérant. De surcroît, les "gaz effets de serre" émis par des dessertes directes sont sensiblement moindres - deux fois moins de décollages et durée de vol réduite - que ceux émis avec des dessertes à pré et post-acheminement (navettes).
Alors que reste-t-il de l'argument ? Déjà à peu près rien si les navettes économisées sont peu nombreuses. UN RÉSULTAT OPPOSÉ (MOINS de gaz effet de serre) si elles sont plus nombreuses...
Évidemment, dire les choses comme ça met moins de monde dans les rues. Mais si c'est la vérité que nous recherchons ?

Publié dans Transports

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