Laiterie de Derval : 83 salariés et une ville contre la fermeture

Publié le par UDB Saint-Nazaire

La Compagnie Laitière européenne (CLE), filiale du groupe Bongrain (Elle et Vire) a décidé de fermer en octobre la laiterie de Derval (Loire-Atlantique), qui traite 80 millions de litres de lait par an. Sa production de crème fraiche serait transférée sur un autre site de la Compagnie Laitière. La production de lait UHT serait cédée à Coralis, et transférée - avec une partie des salariés dervalais - dans un site de ce groupe à Cesson Sévigné, lequel verrait sa capacité de production doubler.

Bongrain ne considérerait pas le site de Derval comme "stratégique". Ce n'est évidemment pas la façon de voir des 83 salariés de la laiterie et de leurs familles, qui s'étonnent d'une décision qui frappe un établissement connu pour la qualité de sa production (médaille d'or) et qui génère des profits.

L'activité de la laiterie est vitale pour la commune et sa région. Par le travail et les revenus directs et indirects qu'elle procure et par les 650 000 € de taxe professionnelle (TP) qu'elle apporte : plus de la moitié des ressources fiscales de la commune ! ce qui met une nouvelle fois en lumière :

     . l'effet anti-emploi des modalités de calcul de la taxe professionnelle,

     . la fragilité induite, pour les petites collectivités locales, par le poids de la TP dans leurs ressources fiscales, alors que cette ressource dépend parfois d'un seul employeur, et que l'Etat se garde les ressources les plus stables, comme laTVA et l'impôt sur le revenu.



Illustration : défilé d'un millier de manifestants à Derval le 27 mars contre la fermeture de la laiterie (photo CE/CLD).
Lien vers le site de "non à la fermeture de la laiterie de Derval" : cliquer ici.
Lien vers le site "le monde de Pierrot" (texte sur la fermeture et photos de la manif) : cliquer ici.

Publié dans Social

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Derval dans la stratégie Bongrain est condamnée depuis longtemps dés le reprise en 92 suite à l'uln avec la complicité du ciri .A cette époque jean louer et les syndicats auraient du refuser la reprise car bongrain reprenaient un joyau laitier bien diversifié et n'avait qu'une idée mettre la main sur le coeur de lion .Bongrain est un marchand de pates molles mais un financier avant tout.C'est son droit .c'est ses sous il en fait ce qu'il veut .c'est dur pour les salariés ils faut qu'il négocient un paquet de poignon ,ils ont un contrat de travail aux prudhommes ils gagneront .IL FAUT DEMANDER 150000 € d'indemnité .IL a l'argent ,il paiera .Jean noel le vieux limmié a touché 21 millions d'€ de dividentes l'année derniére .Courage les gars c'est cette voie qu'il faut suivre .Pour sauver la région il faut militer pour l'aéroport.il y aura des nuisances mais aussi des retombées sociales et économiques pour le coin .C'est une chance inouie .Courage les salariés de la laiterie.Ne compter que sur vous je sui prêt à vous aider si vous le souhaité.
Répondre