Le Grand¨Paris : sans et contre 80 % des citoyens concernés ?

Publié le par UDB Saint-Nazaire

Par et pour Franciliens

En cliquant sur l'image ci-dessus,, vous accéderez sur la page correspondante - très récente - du site du Ministère de l'Écologie, du développement durable, de l'énergie, des Transports, etc...

Vous pourrez lire l'article, pas très long, et remarquer qu'on n'y fait aucune place à l'avis des 80 % de citoyens français dont Paris est censée être la capitale et qui en subissent l'emprise et ses inconvénients, pour quels avantages ?
Si on y évoque le passage par Paris de 40 % du trafic national, ce n'est pas pour l'en débarrasser progressivement, c'est pour en tirer argument en faveur de l'adaptation des réseaux parisiens de communication à ce trafic et à son accroissement !

Bref, la centralisation des transports pose des problèmes, il faut ...se cotiser pour que l'île-de-France continue d'en profiter...
Mais qui a demandé quoi ?
On parle de larges consultations, dont certaines internationales... Nulle part d'un débat sur le poids "écrasant et croissant de la région parisienne et l'intérêt de sa poursuite ou au contraire de sa limitation (visiblement hors sujet). Car l'Île-de-France n'entraîne pas la France, sinon dans le fossé !

Paris se définit, se promeut, s'impose, se nourrit des activités productives du reste du pays et s'en attribue aujourd'hui  30 % en valeur au titre de sa "part" du Produit intérieur brut. On serait peut-être aussi près de la vérité en indexant d'emblée la "part de PIB" de la Bretagne ou du Limousin sur le prix du lait payé aux paysans, et celle de l'Île-de-France en l'indexant sur les bénéfices des groupes financiers qui bâtissent leur fortune en aval de cette production !

Les défoulements verbaux sur N.-D. des Landes - ici, c'est un exemple - sont ouverts à tous et à toute heure, l'expression sur la place inouïe de Paris en France est à l'évidence une affaire trop sérieuse pour échapper aux cercles franciliens et à leurs invités ou obligés.
En ne remettant pas profondément en cause le schéma du Grand Paris validé in extrémis par l'ancienne majorité parlementaire, la nouvelle n'a-t-elle pas relancé pour un siècle la spirale de la centralisation ?

Publié dans Centralisation

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