Vous avez dit vandalisme ?

Publié le par UDB Saint-Nazaire

Deux actes de vandalisme ont été rapportés en fin de semaine par la presse de Loire-Atlantique.

Le premier concerne des bombages "44=BZH" sur six cars de transport public "régional" portant sur les flancs d'immenses reproductions du logo (ancien, avec la carte) des Pays de la Loire.

Le second concerne la publication d'un livre par le président du conseil de la dite région1, qui "n'arrive pas à comprendre que cette question (la réunification) soit si présente dans certains milieux et chez certains responsables" et trouve cela "non seulement étonnant mais sous certains aspects, inquiétant" parce que le phénomène "risque de s'apparenter à une forme de repli sur des valeurs ethniques". Cela ressemble fort à un taggage en règle de Bretagne réunie et - entre autres - des élus du conseil général de Loire-Atlantique, à commencer par son président Patrick MARESCHAL !

L'UDB désapprouve les deux taggages - d'un poids historique et social bien différent ! - dans un communiqué de sa fédération de Loire-Atlantique, dont nous vous invitons vivement à prendre connaissance. L'UDB trouve en outre "étonnant, et sous certains aspects, inquiétant", l'évocation de "repli sur des valeurs ethniques" à propos des personnes de toutes origines qui manifestent leur volonté, voire leur simple désir, de voir reconnue et respectée leur identité bretonne ou celle de leurs électeurs. Ce phénomène "risque de s'apparenter à une forme" de racisme assez courant "dans certains milieux et chez certains responsables", qui prétendent "ne pas être hostiles à intégrer la dimension culturelle bretonne", tout en s'appliquant quotidiennement à débretonniser - aux frais des victimes - les 1 200 000 Bretons de Loire-Atlantique ! [oui, Jacques, pas racistes pour un rond, nous reconnaissons comme Bretons toutes celles et tous ceux qui vivent en Bretagne !].

Rappelons qu'à la fin du moins de janvier, un premier taggage avait été commis à l'encontre du bilinguisme en Bretagne, par la fille d'un responsable connu du Front national (Lire). Il avait heureusement donné lieu à une intervention rapide et efficace du président du Conseil culturel de Bretagne, Patrick MALRIEU. Lire son communiqué repris de l'Agence Bretagne Presse (ABP).

Photo UDB : Dans la cour du château des Ducs de Bretagne, le soir du 8 février à Nantes. Souffrant de ligériose obsessionnelle, un tagger identitaire rêve-t-il d'orner les murs de grands logos PdL, et d'attendre nuitamment, en embuscade, l'arrivée des vandales ?

[1) dis-moi, mon petit Guy, tu peux me rappeler le titre du bouquin ?]

Publié dans Société

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Bien sûr que Nantes est en Bretagne, même si la République ne veut pas le comprendre... Moi-même Breton (du pays gallo) travaillant près de Paris, j'évoque parfois cette question à mes élèves, et je leur avoue ma préférence pour une Monarchie fédérale qui remettrait les choses à l'endroit, donc Nantes en Bretagne...
Répondre
U
Voilà qui confirme au moins que la réunification est une revendication est largement partagée... M.F.